La folie dino grandit

La folie dino grandit
Ils sont grands.
Ils sont effrayants.
Ils sont terribles.

Et pourtant, presque tous les enfants les adorent : les dinosaures. Les géants qui peuplaient notre monde il y a plusieurs centaines de millions d’années n’ont généralement aucun mal à faire battre le cœur des enfants. Peu de familles avec enfants échappent à la phase dinosaure, la période durant laquelle les géants les accompagnent du matin au soir. En général, le bambin a de cinq à sept ans, l’âge où le concept de la science fait son apparition dans sa jeune vie, et il n’est pas rare qu’avant de pouvoir articuler « merci » et « s’il te plaît », il réussisse néanmoins à prononcer magistralement « tyrannosaure ». Alors qu’on peut difficilement qualifier un dinosaure de mignon animal de compagnie, d’où vient cette fascination enfantine pour cet animal éteint ?

Grand, effrayant et … éteint

Mais oui, ils n’existent plus. Le terrifiant Tyrannosaurus Rex et ses amis déchiquettent toutes sortes de proies dans l’imagination de votre bambin, mais la chance que votre enfant en croise un pendant sa promenade dans les bois est absolument nulle. C’est bien loin dans son imagination, en toute sécurité, que le dino poursuit, chasse, attaque et dévore sa proie. Autrement dit, aucun risque qu’il ne soit le prochain à son menu !

Il a la chance de faire ce qu’il veut

Aucun parent n’aura l’idée de dire à l’allosaure qu’il est l’heure d’aller dormir ou qu’il doit finir son assiette, et encore moins de ranger sa chambre ! Une autre raison pour laquelle votre chérubin vénère les mastodontes. Dans le monde de votre enfant, les dinosaures incarnent la force et le pouvoir ultimes : s’ils veulent quelque chose, ils le prennent, et gare à ceux qui se trouvent sur leur passage ! C’est tout de même génial de pouvoir se défouler comme son dino préféré, sans que maman ou papa ne vous rappelle à l’ordre, parce que vous êtes cet animal terrible, puissant et impressionnant qui régnait autrefois sur terre.

Magnifiques squelettes

Avant que la science n’ait la moindre idée de l’apparence de ces fascinants animaux, il y avait les squelettes. D’énormes montagnes d’os qui ont dû être assemblés comme des puzzles. Pour les plus jeunes d’entre nous, les os sont un peu effrayants sauf, bien sûr, si ce sont ceux de leurs grands amis disparus. Rien de mieux que d’assembler soi-même des os pour constituer son propre squelette à l’échelle d’un dinosaure.

Un sentiment que beaucoup de scientifiques ont éprouvé dans notre pays à la fin du 19e siècle, avec la découverte de dizaines de squelettes d’iguanodons dans la mine de Bernissart.

C’est avec la découverte de ces squelettes que commence la plus grande exposition de dinos de tous les temps dans le Palais 2 de Brussels Expo. Plus de 60 dinosaures animés et grandeur nature y croiseront votre chemin et celui de vos enfants. De plus, vous pourrez y admirer le trésor exhumé de l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique.

 

 

Viande ou fruits ?

Du trèfle à quatre feuilles, en passant par la pyramide alimentaire, jusqu’à la pyramide inversée : en cinquante ans, l’Homme moderne a été confronté à pas moins de trois modèles alimentaires. Est-ce dû au fait que nos habitudes alimentaires changent – ou plutôt évoluent ?

Évolution

Nous avons évolué jusqu’à notre forme actuelle en seulement quelque 200 000 ans. Si l’on souhaite remonter jusqu’à l’apparition des premiers primates, on passe alors à 60 millions d’années, ce qui semble encore dérisoire comparé aux 165 millions d’années de règne des dinosaures. Mais si l’humanité a montré, en un demi‑siècle, une telle diversité alimentaire, que peut‑on imaginer sur les évolutions qu’ont connues les dinosaures au cours de leur règne immense ?

La baleine

D’après la plus récente découverte des chercheurs au sujet de la baleine, une telle évolution a sans aucun doute eu lieu. En effet, les baleines préhistoriques se sont avérées être des prédateurs carnivores aux dents acérées. Voilà qui réfute la théorie de Charles Darwin, qui avançait qu’elles pêchaient le plancton hors de l’eau grâce à des dents fines et plates. En se basant sur des fossiles découverts, le chercheur australien David Hocking a conclu que les baleines préhistoriques étaient plus petites et sournoises qu’on le pensait. Elles étaient, par nature, des prédateurs carnivores, dotés de dents pointues comparables à celles des loups et des lions.

Fil dentaire

Les plus vieux dinosaures, qui ont vécu il y a environ 230 millions d’années, étaient tous carnivores. Les espèces qui ont vécu plus tard étaient quant à elles herbivores. Cela signifie-t-il qu’elles ont évolué et sont passées de carnivores à herbivores au fil du temps ? Un crâne d’Hétérondontosaurus découvert dans les années 60 comportait aussi bien des dents d’herbivore que de carnivore, ce qui peut indiquer qu’il constituait une évolution intermédiaire. Selon d’autres chercheurs, ses canines acérées n’avaient pour seule fonction que de lui conférer un air menaçant lorsque des concurrents pénétraient son domaine, tandis qu’il mangeait tranquillement des plantes pendant les moments plus calmes.

Et pourtant… Maintenant que nous pouvons rêver d’un collier fait de dents tranchantes de baleine plutôt que des célèbres dents de requin, pourquoi ne pas nous représenter aussi notre T‑Rex en gentil géant ? On peut bien rêver, non ?

Le temps jadis

À quoi la Terre aurait-elle ressemblé si les dinosaures n’avaient pas disparu ?
Et si Jurassic Park devenait un jour réalité ?
Bref, quelle vie mènerions‑nous si humains et dinosaures vivaient ensemble sur Terre ?

L’impact d’une météorite il y a 65 millions d’années a brutalement éradiqué les dinosaures de la surface de la planète. Les chercheurs ont longtemps affirmé qu’ils n’auraient de toute façon pas pu vivre jusqu’à nos jours, car ces animaux au sang chaud n’auraient jamais survécu aux nombreuses périodes glaciaires.

Des nains de jardin

Une étude récente montre cependant que certains dinosaures n’avaient pas le sang aussi chaud et n’étaient pas aussi actifs que les mammifères. En d’autres termes, ils auraient pu survivre aux périodes glaciaires. Que se serait‑il alors passé ? La présence de ces géants prenant la Terre d’assaut aurait sérieusement diminué les opportunités de développement des mammifères. Si des primates étaient tout de même apparus, puis l’homo sapiens sapiens, nous n’aurions peut‑être pas été plus grands que des nains de jardin. Et qui sait, peut‑être des nains de jardins qui auraient utilisé des Vélociraptors comme montures !

Des dragons

Mais peut-être bien que quelques‑uns de ces géants ont survécu à la météorite.

Peut-être ont‑ils continué à vivre, pendant tout ce temps, bien cachés au fond d’une jungle ou d’une forêt, loin de toute activité humaine. Il existe suffisamment de preuves… Du moins d’après internet !

Le livre de Job fait mention du Béhémoth, un animal dont la description évoque un dinosaure au long cou, et non un hippopotame ou un éléphant, comme cela a été traduit.

L’explorateur Marco Polo aurait quant à lui vu un dragon. Le mot « dinosaure » n’ayant été inventé qu’au 19e siècle, il pourrait bien, selon certains, s’être agi d’un dinosaure.

Un clone ?

Pour voir un véritable dinosaure, la seule solution reste sans doute de cloner un animal. Hélas, les scientifiques ne croient pas non plus à ce scénario. Pour cloner un animal, on a en effet besoin de son matériel génétique complet, ce qui est quasiment impossible à obtenir. Les seules reliques qui nous restent ont été conservées dans la pierre pendant des millions d’années. Les cellules sont mortes. Et même si nous parvenions, dans le futur, à obtenir le matériel héréditaire complet d’un dinosaure, subsisterait encore le problème de l’œuf dans lequel il serait transplanté. Les propriétés de cet œuf n’auraient rien à voir avec le dinosaure original.

En conclusion, le clonage est une procédure dont l’issue demeure incertaine.

 

Non, revenir au temps jadis, ce ne sera pas encore pour tout de suite.

Trésors cachés

Qui sont-ils, que font-ils, qu’est-ce qui les motive

Ceci pourrait être l’annonce d’un reportage de Paul Jambers, mais il s’agit en fait de la devise sur laquelle se basent les actions des paléontologues et archéologues. L’insatiable curiosité de ces scientifiques quant au passé met en couleurs l’ébauche rudimentaire de la vie terrestre.

Les médias ont récemment parlé de la découverte d’un cimetière de fossiles sur notre côte belge. Parmi les os d’espèces animales connues gisaient également des restes d’une espèce encore inconnue. Aux paléontologues de découvrir qui étaient ces animaux et d’ajouter leur histoire à celle de notre Terre.

Nouveautés

De temps en temps, une trouvaille venue d’un lointain passé apparaît quelque part dans le monde. Parfois, son impact est tel qu’elle remet en question des idées admises depuis des années, ou qu’elle confirme au contraire des théories. Il y a environ un an, par exemple, un morceau d’ambre contenant un bout de queue à plumes a été découvert. Le dinosaure dont les plumes de la queue ont été immortalisées dans la pierre n’était guère plus gros qu’un moineau et appartenait à la famille de l’Oviraptor. Le sang laissé par l’animal a permis aux scientifiques de déterminer qu’il s’agissait bien du plumage d’un dinosaure et non de celui d’un oiseau. La structure des plumes confirme en outre l’hypothèse avançant que les dinosaures ne savaient pas voler.

Arbre généalogique

À chaque fois qu’une nouvelle espèce émerge des strates de notre croûte terrestre, une nouvelle rubrique vient s’ajouter à l’arbre généalogique des êtres préhistoriques. Ou alors, parfois, les choses n’en deviennent que plus confuses. Plus on découvre d’espèces, plus des aspects inattendus de ces animaux se font jour, ébranlant parfois les fondations mêmes de tout le système de classification. On en vient même à se demander si l’un des éléments fondamentaux de leur généalogie peut encore tenir la route, à savoir que tous les dinosaures appartiennent soit au groupe des Saurischia, soit à celui des Ornithischia. Le bassin des membres du premier groupe ressemble à celui des reptiles, tandis que celui des membres du second est plus comparable à celui des oiseaux.

Science et technique

Les techniques et méthodes scientifiques à disposition des archéologues et biologistes sont en outre toujours plus performantes. Au cours des vingt‑cinq années qui se sont écoulées depuis qu’Ötzi a été exhumé, les chercheurs sont parvenus à révéler presque tous les secrets de la plus vieille momie d’Europe. Ses ancêtres, ses maladies, les vêtements qu’il portait, sont dernier repas… Plus aucun secret ne subsiste sur sa vie.

Paléontologue et archéologue restent des métiers qui s’adressent à l’imaginaire. Ou bien nécessitent-ils cette imagination ?

Un dinosaure dans la classe

Vu que l’amour pour les dinosaures se répand parmi chaque génération de jeunes enfants comme une épidémie de grippe, ceux-ci se prêtent parfaitement aux activités pédagogiques. Le paléontologue et conseiller sur les films Jurassic Park, Jack Horner, l’a exprimé de la manière suivante « Les dinosaures sont plus grands que tout ce qui vit aujourd’hui et leur race s’est éteinte. Ce qui en fait des moteurs pour l’imagination. »

Les enseignants du monde entier ne peuvent que le reconnaître. Le thème des dinosaures fait jaillir une étincelle d’inspiration chez les enfants. Cette petite flamme se propage bien au-delà du pur aspect scientifique du sujet et touche de nombreux autres domaines d’apprentissage.

Colorés

Dès les classes maternelles, l’imagination s’enflamme lorsqu’il est question de ces animaux préhistoriques. Les premiers dessins d’un jeune enfant sont généralement extrêmement colorés. Et comme personne ne sait de quelle couleur précise étaient les dinosaures, un enfant qui colorie peut faire exactement ce qu’il veut. Aucun arc-en-ciel bigarré n’est trop fou. Tant au propre qu’au figuré. Eh oui, même la texture de la peau varie des plumes aux écailles, en passant par les plaques, les masses, les cornes… Les formes qu’ils leur donnent n’ont donc aucune limite. Le dessin final ne ressemble pas vraiment à un fossile existant ? Ma foi, qui sait, peut-être un paléontologue fera-t-il une découverte ressemblante demain.

Jeu

Dans le domaine du jeu, les dinosaures sont le type de matériel rêvé. Tout est possible, tout est permis. Un enfant un peu curieux et attentif peut révéler ses propres rêves et idées en comblant les lacunes sur l’apparence des animaux, leur façon de bouger, de s’occuper de leurs petits ainsi que sur leurs relations avec les autres, leur régime alimentaire. En jouant, l’enfant s’initie à la science.

Écriture

Mais la meilleure application réside dans l’écriture. Demandez aux enfants de rédiger une histoire sur un dinosaure et vous verrez que leur inspiration est infinie. En effet. Seules les limites de leur propre imagination fixent où s’arrêtent les possibilités. Cette liberté incite les jeunes esprits à dépasser leurs propres limites dans la narration d’une histoire. Un rêve pour tout enseignant qui aime voir la confiance de ses élèves se développer. Un rêve pour les parents également, qui voient leur bambin croire en son potentiel.

Son propre maître

Boutonne ton manteau, mets une cravate, lave-toi les mains…
L’éducation et l’obéissance vont de pair. Tel un raz‑de‑marée, les ordres inondent les enfants dans leur vie quotidienne. Pas surprenant donc qu’ils s’éclatent autant lorsque le pouvoir passe entre leurs mains – même par simple projection. Via un dinosaure, par exemple.

Des possibilités infinies

La diversité qui règne parmi les dinosaures les rend d’ailleurs particulièrement appropriés pour cela. Il y a les puissants géants populaires tels que le Tyrannosaurus Rex et le Triceratops, qui semblaient passer leur vie à se battre. Leurs dents puissantes, leurs griffes acérées et leur aspect blindé enchantent les enfants, qui se voient eux-mêmes volontiers comme l’un de ces forts guerriers, prêts à tout instant à défendre leur propre vie ou celle de ceux qui leur sont chers.
Les moins guerriers, quant à eux, ont le choix parmi les divers carnivores, omnivores et herbivores, avec chacun leurs propres caractéristiques. Ils peuvent voir dans l’obscurité du crépuscule comme le Troodon, fendre l’air avec leurs puissantes ailes comme le Ptéranodon, mâcher des pierres pour digérer leur nourriture comme le Massospondylus, terrifier les crocodiles comme le Ceratosaurus, ou cueillir les meilleurs fruits de l’arbre le plus haut avec un cou long comme celui du Diplodocus. Les propriétés des dinosaures sont toutes plus incroyables les unes que les autres, offrant aux enfants des possibilités infinies d’échanger la réalité avec leur imaginaire.

Des dragons

Les dinosaures sont au croisement du rêve et de la réalité. Ils sont comme des dragons, mais bien réels. Certes, ils ne crachent pas de feu (pour autant qu’on le sache), mais c’est bien là le seul critère qu’ils ne remplissent pas. Ils sont forts, invincibles, intelligents et rusés, féroces, et ont même parfois des ailes. Jadis, ils régnaient sur notre planète, libres et indomptés. Cela vous surprend‑il donc encore que les enfants aiment tant se comparer à eux ? Ces créatures donnent libre cours à la plus folle des imaginations.

S’échapper

Comme si ces êtres préhistoriques n’étaient pas déjà suffisamment attrayants, leur taille est un autre atout. Non, pas leur taille réelle, mais celle qu’ils ont dans leurs illustrations. Prisonniers du dessin dans un livre, ce sont les enfants qui en prennent les rênes. Les jeunes lecteurs ont alors tout le pouvoir, et cette sensation est addictive. Plutôt que d’être celui qui doit suivre les ordres, le rejeton possède soudain l’autorité de placer ou non son dinosaure jouet près de son lit ou dans son armoire. Pour quelqu’un d’aussi petit qu’un enfant, toujours à la merci des adultes qui l’entourent, les dinosaures constituent donc une échappatoire idéale à l’obéissance.

Squelettes et ossements

Pour construire un être humain, il faut 206 os.
Si on en ajoute une centaine d’autres, on obtient un T-Rex.
Os : les briques, quelque peu lugubres, qui constituent le « porte‑manteau » auquel est accroché le corps, et le seul héritage laissé par les géants préhistoriques.

Un tas d’os

Quand on parle d’un dinosaure, on parle, en réalité, d’un tas d’os. Quoique le terme de « tas » ne soit pas vraiment approprié ici. Le plus gros os jamais découvert ne mesurait pas moins de 1,6 mètre, et pesait 260 kg ; pas vraiment l’os que Bobby va enterrer au fond du jardin pour le ronger plus tard. C’est grâce à ces squelettes d’un volume phénoménal que les dinosaures fascinent toujours autant les enfants, génération après génération. Ils sont si grands, si différents de tout ce qui vit aujourd’hui sur notre planète. Si le squelette d’un chat ou d’un chien a un côté effrayant, lugubre, voire cauchemardesque, celui d’un dinosaure, au contraire, émerveille, étonne et force l’admiration. Mais tout cela n’est possible que grâce à l’ancienneté de leur gloire disparue et à leur extinction.

Unisexe

Le fait qu’une carcasse de dinosaure ne puisse atterrir dans un musée une fois qu’exhumée par des paléontologues démultiplie le fun pour nos têtes blondes. Filles ou garçons, tous peuvent passer des heures, fascinés, devant un bloc de plâtre dont on extrait, os après os, le squelette de leur dinosaure préféré. On peut donc dire que les dinosaures constituent le jouet unisexe ultime. Une fois l’exhumation terminée, les enfants rêvent de batailles héroïques opposant les monstres les plus voraces, ou d’immenses mamans qui surveillent leur nid, pour gambader ensuite avec leurs petits dans des prairies intactes. Dur ou doux, sauvage ou tranquille, tous les jeux ont leur place.

Ces rêves correspondent-ils à la réalité ? Qui sait… Ni les enfants, ni leurs mamans, ni leurs papas. Personne ne peut leur dire que leurs jeux n’ont pas de sens. Dans le monde des dinosaures, c’est l’imagination qui règne en maître.

Aussi costaud qu’un dinosaure !

La puissance parle à l’imagination. Dans notre monde, la loi du plus fort joue toujours un rôle important. Et quand on ne fait pas partie des plus robustes, on le remarque encore davantage.
Un enfant est petit.
Un enfant est faible.
Un enfant est sans défense.
Sauf dans son imagination. Là, il peut-être ce qu’il veut : grand, imposant, fort, invincible et puissant ! En d’autres termes :

Aussi costaud qu’un dinosaure !

Gigantesques

Les imposants dinos ne manquent pas. Les faits parlent d’eux-mêmes.
L’animal terrestre le plus colossal ayant jamais foulé notre terre faisait partie de la famille des sauropodes. Ces dinosaures se caractérisaient par leur long cou. Avec une longueur estimée à plus de 35 mètres et un poids de 100 tonnes, l’Argentinosaurus arrive en tête. Légèrement plus petits, le Brachiosaurus, le Diplodocus, le Seismosaurus et l’Ampelosaurus balancent leur haute tête tout en cueillant paresseusement une feuille d’un arbre élevé à l’expo Dinoworld. En effet, les créatures les plus majestueuses de tous les temps se nourrissaient de plantes et, malgré leur taille, étaient plutôt mignons.
Le Triceratops, ou tête à trois cornes, faisait partie des géants herbivores. Il a été l’un des derniers grands dinosaures avant leur extinction.

Frissons

Parmi les carnivores, les géants étaient légèrement plus petits de taille, si on peut parler de petit… Comme leur menu se composait de viande, ils nous font délicieusement frissonner. Trois géants bien connus se trouvent à l’expo.
Avec une longueur de 18 mètres, le Spinosaurus était le plus grand prédateur terrestre de l’histoire de notre monde. Avec un peu plus de cinq mètres, l’Allosaurus était moins imposant. Entre les deux se trouve le terrifiant Tyrannosaurus. Le T-rex connaissait cependant sa propre valeur marketing et s’est promu lui-même comme le dinosaure le plus célèbre et le plus effrayant. À juste titre ! Savais-tu qu’avec une seule morsure, il pouvait arracher un morceau de viande de 250 kilos de sa proie ?

Entre rêve et réalité

Il ne reste plus grand-chose de tous ces superlatifs. Leur mode de déplacement, leur bruit et leur apparence restent une énigme. Ce qui ouvre la porte à notre imagination ! Est-ce qu’il ne serait pas génial d’avoir un de ces animaux au long cou comme ami ? Quelqu’un te protège contre les fantômes et autres méchants rien que par sa stature ? Ou bien imagine que tu parviennes à dompter un ptérosaure ! Celui-ci pouvait avoir une envergure de 12 mètres. En sachant que les plus grands oiseaux existants, une sorte d’albatros, ne dépassent pas 3 mètres, tu peux t’imaginer qu’il était beaucoup, beaucoup plus grand. Assez pour s’envoler sur son dos et aller là où seuls les rêves sont possibles…